Avion, Acte I

Publié le par Labopat

 Vendredi, jour J.  
 
Ce sont les derniers préparatifs (y en avait-il seulement eu avant ?) : Séba va chercher une assiette souvenir à la Commune de Sambreville, Bitu nous confirme qu’il reste suffisamment de fanions et je m’en vais chercher un stock de 22 bouteilles de 75 cl de « L’Auveloise ». Y a pas à dire, mais cela prenait déjà pas mal de place dans le coffre de ma petite Polo.
Départ à 15h45 depuis le parking du Colruyt, où Séba, Fred, Boule et l’épave réalisent des achats disons plus « personnels ».
Nous arrivons peu après 17h00 à Tournai (Fred et ses passagers nous rejoignent peu après pour s’être arrêtés à des stations services), où nous retrouvons nos amis de Don Bosco.
Départ à 17h45 vers Avion, Bitu partant directement sur place.
Arrivée vers 18h30, Bitu a déjà pris possession du bar. Sur place, tout le monde nous attend déjà : Francis, Alain, Marraine, Raynald, Luc, Kelly, Magaly et toute la joyeuse bande.
Mieux, nous retrouvons notre ami Geoffrey Chantrenne (mais chut, motus et bouche cousue) qui joue pour une équipe régionale.
Les auvelaisiens découvrent la salle : 10 tables aux mesures internationales. Fred la sent bien, d’autant qu’il retrouve l’une de ses conquêtes du temps jadis et que les tarifs des boissons incitent davantage à boire du vin ou muscat (1 euro) que du coca (1,5 Euro).
Nous descendons ensuite « en stommeling » vers le « sous-marin», lieu de consommation clandestin, ouvert à des périodes très limitées, mais pratiquant des prix hors concurrence : pastis, martini, whisky à 1 euro.
 
20h00 : échange des cadeaux avec les joueurs de Zorgelek (Pologne). Ils nous remettent un beau fanion, ainsi qu’un porte-clés.
On ignore le niveau de ses joueurs. Ceux-ci avaient un habillement hétéroclite (bermudas, rayés, chaussettes noires, palettes emballées dans des sacs plastique transparents). Coup de bluff ? Les premiers échanges nous rassurent : Mr 6.1% de l’EBS aurait pu augmenter ses statistiques s’il avait pu jouer cette rencontre internationale. 33 sets à zéro et match le plus rapide du tournoi.
Tournai bat de son côté l’équipe locale d’Avion. Nous jouerons donc contre nos compatriotes picards : la guerre psychologique commence déjà.
Pendant ce temps, nous ne nous sommes pas alimentés et Boule commence à souffrir de vertiges et de crampes d’estomac . Heureusement, un marchand de pizzas ambulant passe par là et autant dire que nous faisons tourner le commerce.
Tirage au sort des équipes de doubles. Séba joue avec un certain Marcin. Je le chambre car il me semblait avoir joué contre un certain Marcin, le jeune aux chaussettes noires et bermuda bariolé. J’imaginais déjà notre sponsor Séba « Olymsports » réaliser un geste commercial et financer l’équipement de ce brave garçon. On veut déjà être le lendemain pour voir cette paire de doubles unique.
Dans la soirée, je gagne le dortoir et là, nous réalisons un bref état des lieux. Le dortoir se situe au rez-de-chaussée, occupé par 10 lits. Ces lits sont si étroits qu’il m’est impossible de m’y retourner. Je souris d’avance en imaginant notre brave Boule dans ce lit de fortune. A l’étage, des locaux fermés à clé et au second étage une cuisine qui va nous servir de local « V.I .P. ».
Vers une heure du mat’, une première escouade de joyeux drilles regagnent notre dortoir : ce sont les nôtres. Ils inaugurent notre local V.I. P. dans un calme relatif. En tout cas, du rez-de-chaussée, je n’entendais pas grand-chose jusqu’à ce bruit assourdissant. Bitu et Fred, coincés au premier étage, tambourinaient à tout rompre, s’imaginant être au dortoir du rez-de-chaussée : « Ouvrez bande de …, ou on défonce la porte !!! ». Finalement, ceux-ci vont être « libérés ». (Je ne puis décemment leur jeter la pierre puisqu’il m’est arrivé la même farce par la suite)
 
A peine couchés, on entend du bruit à la porte. Et surprise, qui arrive ? Geoffrey, son équipier Pascal (que j’avais pris pour le coach tchèque tellement, sous l’effet de l’alcool sans doute, il avait une voix bredouillante), Morgan (le copain de guindaille de Fred en 2006, alias « flamand rose »), la sémillante Kelly suivi de nos camarades Tchèques. Voilà qui promet !!! Cette expédition punitive était elle commanditée par un certain dirigeant tournaisien en vue du match du lendemain, voilà qui restera un mystère ?
 
Pour ce qui est du spectacle, on n’allait pas être déçu. Les Tchèques savent y faire pour mettre le feu. Nous avons pu assister à quelques scènes cocasses : les accolades entre bitu et son « homologue tchèque » (alias Pascal), Bitu s’adonnant à la danse de la chaise (il en avait presque oublié qu’il avait mal au pied), le petit Fred (alias crevette de combat) renversant plus de liquide  qu’il n’en ingurgitait, ce qui fait qu’il se retrouvait plus souvent à son tour sur le sol à la recherche de serpillières.
 
Vers 02 heures 30, on a vu Fred en bermuda et Bitu en caleçon sortir avec les Tchèques. Puis, plus rien ! Disparus, envolés. Où étaient-ils donc passés ? Auraient-ils été enlevés par les Tchèques ?
 
A suivre au prochain épisode…
 
Anecdotes :
- A passer du bar au « sous-marin », nous étions devenus adeptes des bars parallèles : de vrais athlètes.
- Le local où nous « dormions » s’appelait « La joie de vivre » : tout un programme !
- Ce dernier se trouvait en face des pompes funèbres « Laurant » , ça ne s’invente pas

By Mr Vandermesse Fabrice

Publié dans Tournois et autres

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T
Je signale à Gencives Saignantes que ses boules quiès sont particulièrement efficaces
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T
Le problème c'est que le juge-arbitre assisté de son garde du corps sont passés à 07 h 15 pour réveiller toute la chambrée et que personne n'a rien entendu
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G
Tout ca de la faute de la personne censée nous reveiller...
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B
C'est assez bizarre que les Tchèques n'étaient pas non plus présents à l'heure.<br /> Auraient-ils été conjointement victimes d'une intoxication alimentaire ou d'un empoisonnement?<br /> Personnellement, pour mon honorabilité, je tiens à signaler que j'étais fidèle au poste.<br /> Ces reproches s'adressent donc aux 8 autres...<br /> Merci de le préciser
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V
Merci Bono de nous faire vivre votre premier "Avion" ...<br /> Bien content de vous avoir avec nous pendant un w-e. <br /> Dommage qu'après ce premier "round", vous soyiez arrivés en retard le samedi matin. Pas gai pour les partenaires de double et les juges-arbitres. C'est le seul petit reproche que je puisse vous faire car, pour le reste, vous avez été Géants. Mais je te laisse le soin de raconter la suite...  
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